De la nécessité d'élargir mon activité pour respecter mes valeurs
Posté le 25/09/2024
Quand j'ai créé mon activité je savais ce que je voulais !
Je ne voulais pas entendre parler de restaurer du mobilier ancien.
Je voulais créer ! ✨
Et puis j'ai vidé/rangé et aménagé mon atelier et ma grange pleins de tous ces meubles anciens, simples, délabrés, magnifiques et que je n'allais pas tous garder et je me suis dit...
que j'allais leur donner une seconde vie, les restaurer et les proposer à la vente.
J’ai donc commencé à les mettre de côté pour petit à petit les réparer, les remonter,, les mettre au gout du jour et leur redonner vie.
Et je n’ai pas choisi la facilité en commençant par un bureau à l’air délabré et donc l’aspect final était je l’admet assez incertain.
Couvert de multiples couches de peinture, de résines, de matériaux plastiques il m'a fallu gratter, décaper, poncer pour découvrir le merisier original dont il était fait.
Comme pour beaucoup de meubles anciens (et actuels) ce qui n'est pas vu ne présente pas la même qualité.
Le plateau qui devait à l'origine être recouvert est en résineux.
Plus tendre et fragile il étaient en outre endommagé par les colles et les résines.
L'occasion et l'excuse pour tester quelques chose que je voulais tester depuis longtemps !
La technique Japonaise du Sho sugi ban ou bois brulé, qui consiste à bruler la partie superficiel du bois afin, à l'origine de le protéger des intempéries.
Ici bien sûr et dans l'ameublement en général la technique est employée pour des raisons purement esthetiques.
Le bois est ensuite brossé pour retirer la couche friable puis vernis pour stabiliser l'ensemble.
Le reste du meuble ainsi que le tiroir ont été entièrement démontés pour être recollés.
Les parties non brulées ont ensuite simplement été huilées.